Echinosteliales G. W. Martin
Echinosteliaceae Rostaf. ex Cooke
Echinostelium apitectum K. D. Whitney
BW3570 – 09-02-2021
Sporocarpes: sitpités, hauteur 150 µm, jaunâtres.
Sporocyste : constitué d’un capillitium, d’une columelle et d’un corps sporiforme. Seul ce dernier a pu être mis clairement en évidence sur nos exemplaires.
Sporocarpe x1000
Stipe : 140 µm, progressivement et largement épaissi à la base où il contient des matières amorphes.
Corps sporiforme : 10 µm, avec une cupule constituée des restes du péridium évanescent.
Corps sporiforme et 2 spores, x 1000
Spores : hyalines, lisses, 6 à 12 µm.
Habitat, récoltes associées : sur écorce de Pin sylvestre, dépérissant mais encore vivant ; Badhamia utricularis ainsi qu’une « Stemonitidaceae » inconnue sont également apparues sur le même substrat.
Observations :
- des écorces de Pin sylvestre et d’autres essences des Vosges du Nord ont été envoyées à Renée Skrzypczak, bryologue, mais aussi mycologue plus spécialement intéressée par le genre Echinostelium. Elle en a effectué la mise en culture, a obtenu divers myxomycètes qu’elle a déterminés, et nous a envoyé en retour les exemplaires obtenus accompagnés de préparations permanentes. Nous la remercions vivement pour le travail accompli et les échanges. Les déterminations des Echinostelium ont été confirmées par Carlos Lado.
- l'espèce semble rare si nous basons sur le nombre d'occurences mentionnées par le GBIF (290 au 26.03.2021), mais nous relativisons ce chiffre au regard de la taille de l'espèce et de son mode d'obtention (chambre humide).
- les écorces ont été mises en chambre humide le 03.02.2021, E. apitectum est apparu le 09.02.2021. Une deuxième espèce, fréquente dans la nature est également venue, B. utricularis. Enfin cette culture nous a réservé la surprise d’une espèce inconnue, dont les spores (ci-dessous) ressemblent à celles du très rare Lamproderma hieroglyphicum (lien vers GBIF). L’étude en est en cours au 26.03.2021.