Physaraceae T. Macbr.
Physarales Chevall.

 

Physarum contextum (Pers.) Pers. 1801.
BW3251 – 09.11.2019

Myxocarpes : un groupe d’environ 70 exemplaires de plasmodiocarpes avec quelques sporocarpes, serrés sur un hypothalle commun, sessiles ou avec un pseudo stipe formé par une excroissance de l'hypothalle ; plasmodiocarpes allongés jusqu’à 2 mm, sporocarpes, 0,8 mm de Ø.

In situ le 09.11.2019

Péridium : triple ; l’interne est membraneux, finement couvert de granules jaunes avec parfois des incrustations de calcaire plus prononcées ; l’externe est une croûte de calcaire peu épaisse, jaune vif à l’état frais, devenant blanchâtre avec l’âge ; l’intermédiaire est une épaisse croûte calcaire blanche.

Péridium triple. Remarque : les photos in situ et celles du péridium ont été prises à 20 mois d’intervalle, ce qui permet de visualiser le blanchiment du calcaire.

Péridium interne membraneux et granules.

Capillitium : dense, très fin, avec de grands nœuds calcaires anguleux.

Capillitium x 1000

Spores : foncées, avec un côté plus clair plus ou moins important, nettement spinuleuses, 11 à 12 µm.

Spores x 1000.

Habitat, récoltes associées :

Cet exemplaire a été observé sur la colline du Bastberg (67), sur des rémanents de branches provenant de la coupe de jeunes arbres, effectuée pour maintenir le milieu ouvert propice aux orchidées.

Observations :

- cette espèce est très ressemblante macroscopiquement à Physarum conglomeratum. Elle s’en distingue par des spores nettement plus grandes, plus foncées avec un côté clair plus ou moins distinct, et une ornementation spinuleuse bien marquée. Les différences sont bien visibles dans la préparation ci-dessous où nous avons mélangé les spores des deux espèces.

x 1000. Les spores les plus petites, les plus claires et à l’ornemenattion peu visibles sont celles de P. conglomeratum ; les spores plus grandes, plus foncées et aux spinules bien visibles sont celles de P. contextum.

- selon le GBIF consulté à la date du 07.09.2021, P. conglomeratum nous semble beaucoup plus rare (153 occurrences) et circonscrit à l’Europe de l’ouest et au Japon, alors que P. contextum est plus fréquent (828 occrrences) et répandu autant en Europe que sur le continent nord américain.