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Polyschismium chailletii (Rostaf.) A. Ronikier, J.M. García-Martín, A. Kuhnt, J.C. Zamora, M. de Haan, Janik & Lado, in Ronikier, Janik, de Haan, Kuhnt & Zankowicz, Mycologia 114(6):1028 (2022)

Lepidoderma chailletii Rostaf.
BW2774 – 24.04.2018.

Lep Chail 1
Lep chail 2

Plasmodiocarpes : en groupe compact, allongés, jusqu’à 4 mm, sessiles.

Peridium : membraneux, couvert d’écailles calcaires plus ou moins rondes, jusqu’à 20 µm, qui lorsqu’elles sont jointives peuvent être assimilées à une enveloppe externe ; iridescent par endroit.

Columelle : arrondie, peu développée, à surface rugueuse, remplie de granules calcaires, blanc crème.

Capillitium : en brins parallèles rayonnant de la columelle au péridium, brun clair, hyalins aux extrémités, épaisseur 1 à 2 µ, lisses à finement granuleux, pas d’épaississement observé, ni de ramification sauf aux extrémités qui adhèrent fortement au péridium.

lep chail cap1 Lep chail cap 2

Spores : moyennement foncées, avec un côté plus clair, 12 µ, échinulées, (échinules jusqu’à 0,5 µ)

Lep chail spores 1

Lep chailspores 2

Habitat, récoltes associées : sur myrtilles, dans le secteur des 3 Fours, 1260 mètres ; venaient sur la même zone Diderma niveum, Lamproderma echinosporum et Meriderma carestiae.

Observations : espèce très polymorphe, les écailles calcaires pouvant être plus ou moins denses, non soudées, voir absentes, en fonction des conditions météorologiques présentes au moment du développement des myxocarpes. Nous l'avons aussi observée dans les Alpes, les Pyrénées, ainsi qu'en Forêt Noire.

 

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