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Physarales T. macbr.
Physaraceae
Chevall.

Physarum sp.
BW4143 – 12.11.2022. Leg. Estelle Richard et Nicolas Marguerie

 

BW4143-P-leucopus1

Sporocarpes : subglobuleux à prolates, jusqu’à 0,7 mm de diamètre, gris recouvert d’écailles calcaire blanches ; sessiles, mais avec un hypothalle crème bien développé, formant parfois un pseudostipe.

BW4143-P-leucopus2

Péridium : membraneux, transparent, avec des écailles calcaires dispersées, recouvert à la base par l’hypothalle.

Capillitium : réseau de filaments délicats, dense, avec des nœuds calcaires arrondis.

BW4143-P-leucopus3-CAP
Capillitium x 200 + zoom APN + recadrage

Spores: claires, lâchement ornées avec des verrues bien contrastées, 8 à 9 µm.

BW4143-P-leucopus4-Spores BW4143-P-leucopus5-Spores

Spores x1000

 

Habitat, récoltes associées : sur la végétation rase (bryophytes et plantes à fleur non identifiées) de la dune grise du havre de La Vanlée, (50).

Observations :
- la récolte a été faite par Estelle Richard et Nicolas Marguerie lors de l’inventaire mycologique des dunes du Cotentin. Il n’y avait pas d’autre myxomycète à proximité immédiate, mais dans le même milieu a été observé Diderma spumarioides.
- macroscopiquement et au premier regard superficiel, ce myxomycète nous a fait penser à un Didymium squamulosum. La confusion est levée dés l’observation un peu plus approfondie, tout au moins pour le genre. Les spores claires de taille relativement réduites et les verrues contrastées nous avaient tout d'abord paru des éléments bien caractéristiques de Physarum leucopus. Et nous avions posté cette espèce sous ce nom le 24.01.23. L'un des abonnés à la lettre d'information nous a alors alerté sur des différences bien nettes entre les spores de P. leucopus et celles de notre espèce : "compare avec l'ornementation des spores chez Poulain et al. (2011) et Nannenga-Br. (Guide, 1991),  très fine et très dense". Il précise également que nos spores étant bien régulières et matures, on ne peut pas considérer les différences macroscopiques du stipe comme étant dues à un développement perturbé et mal abouti, d'autant plus que les spécimens ont été trouvés sur le terrain et ne sont pas issus de culture. Après réflexion et une nouvelle étude prenant en compte ses remarques, nous nous rangeons à son point de vue, et comme lui nous n'avons pas d'idée permettant une identification de l'espèce. Nous en resterons donc au genre Physarum, peut-être qu'un jour un lecteur de cette rubrique nous suggérera une piste. Espoir ... 
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