Physarales T. Macbr.
Physaraceae Chevall.

 

Physarum atacamense  D. Wrigley, Lado & Estrada, 2012.
BW2386 – 04.01.2017

Sporocarpes stipités, subglobuleux à discoïdes, parfois ombiliqués ; hauteur totale 1 mm. Stipe clair mais sans calcaire, un peu plus foncé à la base, 0,7 à 0,8 mm de haut.

Péridium simple, membraneux, translucide, plus ou moins densément recouvert d’écailles calcaires blanches.
Sporocyste parfois subglobuleux, généralement discoïde, 0,2 à 0,3 mm de haut, jusqu’à 1 mm de diamètre ; certains exemplaires sont ombiliqués, nous mettons cet aspect particulier sur le compte du développement en chambre humide ; paraissant blanchâtre à gris selon la densité de calcaire sur le péridium.

Capillitium en filet, nœuds grands, allongés de la base vers le sommet, aspect badhamioïde, columelle absente.

Spores 14 à 15 µm, parfois avec un contour anguleux.

Spores et nœuds allongés, x200.


Spores x 400, contours parfois anguleux.

 

Spores foncées, densément verruqueuses, x 1000

 

Habitat, espèces associées : obtenus le 04/01/2017 sur rameaux de Geoffroea decorticans, connu en espagnol sous le nom de Chañar ; les rameaux ont été prélevés le 05/11/2016 à Atacama (--22.967647, -68.242185), Chili, et mis en chambre humide le 04/12/2016.

Observations : l’évolution a été très rapide. La présence d’un plasmode blanc avec déjà de nombreuses traces a été constatée le 29/12/2016. Il a partiellement fructifié le 04-01-2017, puis le 07-01-2017. Un nouveau plasmode est apparu le 24-01-2017, mais après un développement correct il a été attaqué par les moisissures qui l’ont détruit. Aucune autre espèce n’est venue dans cette culture.

Anecdote : quand les premiers sporocarpes sont apparus, nous n’avons pas réussi à les identifier avec les ouvrages dont nous disposions. Aussi avons nous regardé sur le site nomen.eumycetozoa quelles espèces étaient répertoriées dans le genre Physarum, et nous y avons trouvé un P. atacamense. Comme le matériel mis en culture venait du désert de l’Atacama, la correspondance nous a semblé évidente, et de manière toute aussi évidente nous avons trouvé que nos exemplaires correspondaient en tous points à ceux de la description originale. Pour l’auteur Carlos Lado l’espèce est commune sur toute la côte ouest de l’Amérique du Sud (com. pers).